28 sept-2 oct 2023 : Escapade dans les Hauts-de-France

Profitant du soleil de cette fin septembre, nous partons quelques jours en camping-car, pour ce qui va être mi-pélerinage, mi-découverte de quelques sites des Hauts-de-France. Quand les enfants étaient petits, nous avons passé de nombreux week-ends sur la côte d’Opale, alors voyons si les lieux ont changé…

Première halte : Le Tréport

Ici, hors-saison, il est facile de stationner sur les hauteurs (parking 7,50€ pour 24h), et de descendre avec le funiculaire gratuit. Sur la plage de galets, les petites cabanes de plage sont toujours là, fraîchement repeintes, et un chemin a été aménagé, pour éviter de se tordre les pieds.

Nous montons par les ruelles étroites jusqu’à l’église Saint-Jacques, typique de la région, avec ses façades en damiers de grès sombre et silex.

La poissonnerie municipale, sur le quai, fait face aux nombreux restaurants qui proposent tous moules frites, ou autres plats de la mer. Nous testons « La Calypso », et nous ne sommes pas déçus. Il fait encore bon, alors il y a du monde, surtout des retraités, bien sûr.

Réveillés sous la pluie, nous remontons la côte jusqu’à Quend-plage, où la marée est très haute. Nous avons du mal à retrouver l’impasse (rue Pierrain) où nous pouvions stationner tout un week-end sans problème, c’est maintenant construit, et même le grand parking juste à côté de la plage…partout de nouvelles constructions. Nous nous arrêtons juste pour prendre quelques photos.

Nous continuons notre remontée, en passant par Le Touquet, et ses superbes maisons, et nous nous arrêtons à Merlimont pour déjeuner et marcher un peu sur la plage, sous le soleil revenu. La municipalité a prévu des caisses pour déposer ce que la marée laisse comme souvenirs « non naturels »…en 10 min, la récolte est malheureusement bonne ! Nous aurions dû prendre un sac plus grand !

Poursuivons vers Boulogne, où nous consacrons une petite visite à la ville haute, que nous ne connaissons pas. La vieille ville est entourée de remparts, et la basilique Notre Dame vaut la visite.

Les côtes anglaises sont visibles, car le temps est clair, depuis le Cap Gris-Nez, où un garde nous rappelle qu’il est interdit de rester pour la nuit (à cause des migrants, paraît-il !). Nous n’avions pas cette intention, car nous avions prévu de nous arrêter à Wissant (aire gratuite pour l’instant).

Nous avons bien dîné « Aux deux frangins », poisson et profiteroles maison. Là encore, il y a du monde.

Direction Calais, que nous visitons pour la première fois. Nous découvrons la ville depuis le beffroi, à 55 m de hauteur. Les 2 villes de Saint-Pierre et Calais ont été réunies en 1885, et le beffroi est accolé à l’hôtel de ville de la nouvelle cité. La tour Saint Eloi est le seul vestige du Moyen-Âge, car la ville a été presque entièrement détruite pendant les guerres.

Rodin a sculpté les six bourgeois, qui s’étaient dévoués en 1347 pour rendre les clés de la ville au roi d’Angleterre Edouard 3. Ils ont été graciés de justesse par la reine.

La cathédrale de Calais a un petit air britannique, isn’t it ? C’est normal, car sa construction a débuté quand Calais était sous dominance anglaise, et s’est achevée quand les Français ont repris la ville. Charles et Yvonne de Gaulle s’y sont mariés en 1921 ! Mais elle ne se visite qu’à certaines périodes, dommage !

Nous traversons Dunkerque sans s’y arrêter, et, sur la route, depuis Sangatte, nous constatons effectivement le nombre impressionnant de jeunes migrants errants en attente de trouver un passeur pour l’Angleterre. Nous faisons étape à Cassel, petite ville flamande, sur la colline du château, où un parking conviendra pour la nuit. Il est à 100m d’un petit estaminet fort sympathique, l’Aet Kasteelhof, où il est difficile de choisir parmi les plats typiques flamands. Nous apprécions ! Nous sommes à 175 m d’altitude, et, d’après Le Routard, c’est l’estaminet le plus haut !

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