Avant de partir vers le nord de l’île, nous visitons la première cité du « triangle culturel « . Anuradhapura, à mi-chemin entre site archéologique et complexe religieux, est une ancienne capitale du pays (-400 à 993). Ses monuments, dont beaucoup servent encore de lieu de culte, sont éparpillés dans la forêt, le site ayant été abandonné pendant 8 siècles avant d’être remis à jour.

Nous visitons en compagnie d’un guide dont le Français est parfois difficile à comprendre, mais qui nous donne quand même les clés indispensables pour comprendre ce que nous avons sous les yeux. Comme la température doit approcher les 40°, nous sommes contents de reprendre de temps en temps le minibus climatisé, au lieu de la visite à vélo !

Les grands réservoirs d’eau permettaient d’irriguer, de rafraîchir, et le système d’alimentation et d’évacuation était très bien étudié.Nous dégustons quelques « rotis » (l’équivalent du naan indien) garnis de bananes et légumes, en plein milieu du site.

Le site comporte plusieurs dagobas ou stupas qui contiennent des reliques de Bouddha, et devant lesquelles se trouve à chaque fois un temple avec des représentations de Bouddha (assis ou couché). Le Bouddha de pierre est quant à lui, très vénéré.

Nous nous attendions à un arbre majestueux en allant vers le « Sri Maha Bodhi « …arbre le plus sacré d’entre tous aux yeux des bouddhistes sri-lankais, mais, pour nous, cette branche soutenue par de hautes béquilles dorées, est assez décevante. C’est une bouture du figuier des pagodes, sous lequel le Bouddha aurait atteint l’illumination, venue d’Inde pour le roi Devanampiya au IIIè s. av. J.C.

Puis, mardi, nous partons vers le nord de l’île, où nous passerons 3 jours.

Plus on monte, plus la végétation se raréfie et plus les installations militaires sont présentes. La guerre civile entre Cinghalais et Tamouls s’est terminée en 2009, et Ceylan a pris le nom de Sri-Lanka. Les Tamouls se sont établis au nord et les Cinghalais au sud. Même si des tensions subsistent, la paix semble relativement établie.